L’histoire de la Tunisie est celle d’une nation d’Afrique du Nord indépendante depuis 1956. Mais elle s’inscrit au-delà pour couvrir l’histoire du territoire tunisien depuis la période préhistorique du Capsien et la civilisation antique des Puniques, avant que le territoire ne passe sous la domination des Romains, des Vandales puis des Byzantins. Le VIIe siècle marque un tournant décisif dans l’itinéraire d’une population qui s’islamise et s’arabise peu à peu sous le règne de diverses dynasties qui font face à la résistance des populations berbères.
De par son emplacement stratégique au cœur du bassin méditerranéen, la Tunisie devient l’enjeu de la rivalité des puissances successives, l’Espagne de Charles Quint, le jeune Empire ottoman puis la France, qui prend le contrôle de la province ottomane pour devancer sa rivale italienne. Marquée par de profondes transformations structurelles et culturelles, la Tunisie voit s’affirmer rapidement un mouvement nationaliste qui conclut avec la puissance tutélaire les accords aboutissant à l’indépendance en 1956. Depuis, le pays est conduit à marche forcée vers la modernisation et l’intégration économique .
Tunisie actuelle
Longtemps appelée Régence de Tunis, notamment sous la domination ottomane, la Tunisie passe sous protectorat français en 1881. Avec l’avènement de l’indépendance, le 20 mars 1956, le pays prend l’appellation officielle de Royaume de Tunisie à la fin du règne de Lamine Bey qui, cependant, ne porta jamais le titre de roi. Avec la proclamation de la république, le 25 juillet 1957, c’est le leader nationaliste Habib Bourguiba qui devient le premier président de la République tunisienne et modernise le pays. Toutefois, au terme de trente ans à la tête du pays dont la fin est marquée par le clientélisme et la montée de l’islamisme, le premier ministre Zine el-Abidine Ben Ali finit par le déposer mais poursuit dès lors les principaux objectifs du « bourguibisme » tout en libéralisant l’économie.
Intégrée aux principales instances de la communauté internationale, la Tunisie fait également partie de la Ligue arabe, de l’Union africaine et de la Communauté des États sahélo-sahariens.
Géographie administrative
La Tunisie est divisée en 24 gouvernorats qui portent le nom de leurs chefs-lieux
Géographie humaine
L’espace tunisien apparaît inégalement peuplé et développé sur le plan socio-économique selon un gradient intérieur-littoral (ouest-est). Les treize gouvernorats côtiers totalisent 65,3 % de la population totale avec une forte densité de population (140 habitants par km²). L’économie y est diversifiée et c’est l’activité industrielle qui se démarque le plus avec la concentration de 85 % des établissements industriels du pays et même de 87,5 % de l’emploi dans ce secteur économique.
Les principales agglomérations sont :
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Tunis : 728 453 habitants (2 083 000 en intégrant le Grand Tunis)
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Sfax : 265 131 habitants (500 000 en intégrant le Grand Sfax)
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Sousse : 173 047 habitants (400 000 en intégrant le Grand Sousse)
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Gabès : 116 323 habitants (170 000 en intégrant le Grand Gabès)
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Bizerte : 114 371 habitants (150 000 en intégrant le Grand Bizerte)

Préhistoire
Les premières traces de présence humaine en Tunisie datent du Paléolithique. C’est à 20 kilomètres à l’est de Gafsa, dans l’oasis d’El Guettar, que se rassemble une petite population nomade de chasseurs-cueilleurs moustériens.
Arabisation et islamisation de la Tunisie
La première expédition arabe sur la Tunisie est lancée en 647. En 661, une deuxième offensive se termine par la prise de Bizerte. La troisième, menée en 670 par Oqba Ibn Nafaa, est décisive : ce dernier fonde la ville de Kairouan au cours de la même année et cette ville devient la base des expéditions contre le nord et l’ouest du Maghreb. L’invasion complète manque d’échouer avec la mort d’Ibn Nafaa en 683. Envoyé en 693 avec une puissante armée arabe, le général ghassanide Hassan Ibn Numan réussit à vaincre l’exarque et à prendre Carthage en 695. Seuls résistent certains Berbères dirigés par la Kahena. Les Byzantins, profitant de leur supériorité navale, débarquent une armée qui s’empare de Carthage en 696 pendant que la Kahena remporte une bataille contre les Arabes en 697. Ces derniers, au prix d’un nouvel effort, finissent cependant par reprendre définitivement Carthage en 698 et par vaincre et tuer la Kahena.
Protectorat et lutte nationaliste
La lutte contre l’occupation française commence dès le début du XXe siècle avec le mouvement réformiste et intellectuel des Jeunes Tunisiens fondé en 1907 par Béchir Sfar, Ali Bach Hamba et Abdeljelil Zaouche. Ce courant nationaliste se manifeste par l’affaire du Djellaz en 1911 et le boycott des tramways tunisois en 1912. De 1914 à 1921, le pays vit en état d’urgence et la presse anticolonialiste est interdite. Malgré tout, le mouvement national ne cesse pas d’exister. Dès la fin de la Première Guerre mondiale, une nouvelle génération organisée autour d’Abdelaziz Thâalbi prépare la naissance du parti du Destour. Entré en conflit avec le régime du protectorat, le parti expose, dès la proclamation officielle de sa création le 4 juin 1920, un programme en huit points. Après avoir fustigé le régime du protectorat dans des journaux comme La Voix du Tunisien et L’Étendard tunisien, l’avocat Habib Bourguiba fonde en 1932, avec Tahar Sfar, Mahmoud Materi et Bahri Guiga, le journal L'Action Tunisienne, qui, outre l’indépendance, prône la laïcité. Cette position originale conduit le 2 mars 1934, lors du congrès de Ksar Hellal, à la scission du parti en deux branches, l’une islamisante qui conserve le nom Destour, et l’autre moderniste et laïque, le Néo-Destour, une formation politique moderne, structurée sur les modèles des partis socialistes et communistes européens, et déterminée à conquérir le pouvoir pour transformer la société. Après l’échec des négociations engagées par le gouvernement Blum, des incidents sanglants éclatent en 1937 et les émeutes d’avril 1938 sont sévèrement réprimées.
Avec l’arrivée du nouveau résident général, Jean de Hauteclocque, le 13 janvier 1952, et l’arrestation, le 18 janvier, de 150 destouriens dont Bourguiba, débutent la révolte armée, la répression militaire française et un durcissement des positions de chaque camp. De plus, avec l’assassinat du syndicaliste Farhat Hached par l’organisation colonialiste extrémiste La Main rouge, le 5 décembre, se déclenchent manifestations, émeutes, grèves, tentatives de sabotage et jets de bombes artisanales. Le développement de la répression, accompagnée de l’apparition du contre-terrorisme, incite les nationalistes à prendre plus spécifiquement pour cibles les colons, les fermes, les entreprises françaises et les structures gouvernementales. C’est pourquoi les années 1953 et 1954 sont marquées par la multiplication des attaques contre le système colonial. En réponse, près de 70 000 soldats français sont mobilisés pour arrêter les guérillas des groupes tunisiens dans les campagnes. Cette situation difficile est apaisée par la reconnaissance de l’autonomie interne de la Tunisie, concédée par Pierre Mendès France le 31 juillet 1954. C’est finalement le 3 juin 1955 que les conventions franco-tunisiennes sont signées entre le premier ministre tunisien Tahar Ben Ammar et son homologue français Edgar Faure. En dépit de l’opposition de Salah Ben Youssef, qui sera exclu du parti, les conventions sont approuvées par le congrès du Néo-Destour tenu à Sfax le 15 novembre de la même année. Après de nouvelles négociations, la France finit par reconnaître « solennellement l’indépendance de la Tunisie » le 20 mars 1956, tout en conservant la base militaire de Bizerte.
Tunisie indépendante

Le 25 mars, l’Assemblée nationale constituante est élue : le Néo-Destour en remporte tous les sièges et Bourguiba est porté à sa tête le 8 avril. Le 11 avril, il devient le premier ministre de Lamine Bey. Le Code du statut personnel, à tendance progressiste, est proclamé le 13 août et, le 25 juillet 1957, la monarchie est abolie, la Tunisie devenant une république dont Bourguiba est élu président le 8 novembre 1959

7 novembre 1987, Ben Ali dépose le président pour sénilité, action accueillie favorablement par une large fraction du monde politique. Élu le 2 avril 1989 avec 99,27 % des voix le nouveau président réussit à relancer l’économie .
En 1994, le président Ben Ali est réélu avec 99,91 % des voix et signe l’année suivante un accord de libre-échange avec l’Union européenne. Les élections du 24 novembre 1999, bien qu’elles soient les premières présidentielles à être pluralistes avec trois candidats, voient le président Ben Ali réélu avec un score comparable aux scrutins précédents. La réforme de la constitution approuvée par référendum le 26 mai 2002 accroît encore les pouvoirs du président, repousse l’âge limite des candidats, supprime la limite des trois mandats réintroduite en 1988 et permet au président de briguer de nouveaux mandats au-delà de l’échéance de 2004 tout en bénéficiant d’une immunité judiciaire à vie.
L’islam est la religion principale et officielle de la Tunisie avec un taux qui avoisine les 98 % de la population. 85 % des musulmans tunisiens sont sunnites de rite malékite, le reste étant hanafite et ibadites. Le christianisme et le judaïsme sont très minoritaires en Tunisie mais le pays se caractérise par sa tolérance et son ouverture aux autres cultures qui ont fait son identité.
Langues
La Tunisie est l’État du Maghreb le plus homogène sur le plan linguistique car la quasi-totalité de la population parle l’arabe tunisien et maîtrise l’arabe littéral qui est la langue officielle du pays. L’arabe tunisien est en fait un dialecte dérivé de l’arabe littéral — ou plus exactement un ensemble de dialectes pour lesquels il n’existe aucun organisme officiel de normalisation — qui est surtout parlé dans le cadre d’un dialogue quotidien au sein de la famille.
TOURISME EN TUNISIE
CARTHAGE






La Tunisie était peuplée depuis la préhistoire. Des traces de présence humaine ont été découvertes dans les couches profondes du paléolithique.
Ses premiers habitants connus sont les Berbères.
814 Av. JC: Fondation de Carthage par des colons phéniciens, conduits par la Reine Didon, appelée aussi ELYSSA.
La nouvelle cité se développe rapidement devenant un grand foyer de civilisation et une puissance redoutable qui inquiète Rome.
264 - 146 Av. JC: Trois guerres contre Rome - passées à la postérité sous le nom des "guerres puniques"- sont engagées donnant lieu, entre autres, à la fantastique expédition conduite par Hannibal qui a traversé les Alpes avec ses éléphants (218- 202 Av. JC). Ces guerres s'achèvent par la défaite de Carthage.
146 Av. JC- 439: Etablissement de la première colonie romaine "Africa". Le pays connaît une grande prospérité. L'agriculture et l'urbanisation se développent.
439: Conquête de Carthage par les Vandales.
533: Reprise de Carthage par les Byzantins.

647-698: Début de l'ère arabo-musulmane. Fondation de Kairouan par Oqba Ibn Nafaa (en 670) et prise de Carthage par les Arabes (en 698).
800-909 : Expansion de l'Islam et établissement de la Dynastie des Aghlabides (construction de la Mosquée Zitouna de Tunis). Kairouan est alors le centre politique et intellectuel du Maghreb.
909-1159: Dynasties Fatimide et Ziride. Mahdia, fondée en 921, devient la capitale du pays.
1159-1230: Les Almohades unissent les pays du Maghreb et l'Andalousie musulmane.
1236: Les Hafsides, vassaux des Almohades, se déclarent indépendants et fondent une nouvelle dynastie à Tunis qui règnera jusqu'en 1574.
1574: La Tunisie est annexée à l'Empire Ottoman .

1705: Fondation de la Dynastie des Husseinites (déchue le 25 juillet 1957).
1881-1956: Protectorat français, établi le 12 mai 1881. La résistance anti-coloniale dure pendant pratiquement la totalité des 75 ans de domination française. Menée d'abord par le parti Destourien (1920), la lutte connaît un nouvel élan avec le néo-Destour à partir de 1934.
1956 (20 mars): La Tunisie obtient son indépendance.
1957 (25 juillet): Proclamation de la République tunisienne. Habib Bourguiba devient président de la Tunisie indépendante.
1959 (1er juin): adoption de la première constitution de la Répu blique Tunisienne.
1963 (l5 octobre): les troupes françaises évacuent Bizerte, leur dernière base dans le pays.
1987 (7 novembre): conformément à la Constitution, le Premier ministre, Zine El Abidine Ben Ali, succède au Président Bourguiba, jugé par ses médecins dans l'incapacité de continuer à assumer ses fonctions. Le Président Zine El Abidine Ben Ali est investi par le Parlement en tant que Président de la République.
1989 (2 avril): Elections législatives et présidentielle. Election du Président Ben Ali au suffrage universel.
1994 (20 mars): Elections législatives et présidentielle. Ré-élection du Président Ben Ali et accès de l'opposition au Parlement, pour la première fois dans l'histoire de la Tunisie indépendante.
1999 (24 octobre): Ré-élection du Président Ben Ali suite à la première élection présidentielle pluraliste de l'histoire de la Tunisie.
L'opposition gagne 20% des 182 sièges à la Chambre des Députés grâce à la réforme du Code Electoral.
Le nombre de femmes au Parlement passe de 11 à 21.
2002 (26 mai) Près de trois millions et demi d'électeurs ont pris le chemin des urnes pour participer au premier référendum de l'histoire de la Tunisie sur
le projet de réforme fondamentale de la Constitution proposé par le Président Zine El Abidine Ben Ali au peuple tunisien en vue de dire son dernier mot à son sujet.
2002 (1er juin) : Le Président Zine El Abidine Ben Ali promulgue la loi constitutionnelle relative à la réforme de la Constitution après son approbation par le peuple tunisien lors du référendum organisé le 26 mai 2002.
2004 (24 octobre): Le Président Zine El Abidine Ben Ali a été élu le 24 octobre 2004 pour un quatrième mandat, à l'issue de la deuxième élection présidentielle pluraliste de l'histoire de la Tunisie.
التدريس بالبلاد التونسية
التعليم الاساسي
توفر الدولة حق التكوين المدرسي في تونس مجانا لكل الأطفال الذين هم في سن الدراسة. وقد أصبح التعليم الذي تمّ تعميمه منذ السنوات الأولى للاستقلال إجباريا لمدة تسع سنوات بالنسبة إلى كل الأطفال الذين تتراوح أعمارهم بين 6 أعوام و16 عاما .
واليوم يؤم أكثر من تونسي واحد من ضمن أربعة تونسيين مدرسة حكومية. وقد بلغ عدد التلاميذ بالمؤسسات التعليمية 2.085.700 تلميذا خلال السنة الدراسية والجامعية 2007/2008. ويستأثر القطاع بنسبة 20.8% من ميزانية الدولة .
وقد مكنت هذه السياسة من تحقيق نسبة ترسيم بالمدارس قدرها 99,1% من الأطفال البالغين من العمر 6 سنوات. وبلغت النسبة الصافية للترسيم بالمدارس الأساسية فيما يتعلّق بالأطفال الذين تتراوح أعمارهم بين 6 أعوام و14 عاما خلال السنة الدراسية 2007-2008، 94.77 %. .
كذلك شهد تمدرس الفتيات تطوّرا ملحوظا. حيث بلغت نسبة التمدرس الخاصة بالشريحة العمرية 6 ـ 14 سنة 94.77% خلال السنة الدراسية 2007/2008 مقابل 79,6% خلال السنة الدراسية 1987/1986 .
وتطورت نسبة الفتيات في مختلف مراحل التعليم الاعدادي والثانوي ارتفعت من 27.6 بالمئة سنة 1966 إلى 53.2 بالمئة سنة 2007.
وقد كان للنتائج الإيجابية للإصلاحات التي تمت في العشرية الأخيرة الأثر الطيّب على التطوّر الكمي والكيفي لأهداف التربية. من ذلك أنه تمّ إدخال إصلاح كبير على التعليم من أجل تلقين الشباب التونسي قيم العقلانية والحداثة بما تحمله من معاني الكونية والحرية والتسامح. ولهذا الغرض، تمت مراجعة المواد المدرسية والبرامج والكتب المدرسية المعمول بها .
التطور الكمي - المرحلة الأولى من التعليم الأساسي
السنة الدراسية
|
التلاميذ
|
المعلمون
|
المدارس
|
نسبة الفتيات %
|
1995/1996
|
1.460.101
|
59.432
|
4.394
|
47,1
|
1996/1997
|
1.441.143
|
59.623
|
4.388
|
47,3
|
1997/1998
|
1.440.479
|
59.708
|
4.417
|
47,3
|
1998/1999
|
1.432.896
|
59.877
|
4.441
|
47,4
|
1999/2000
|
1.403.729
|
60.333
|
4.456
|
47,4
|
2000/2001
|
1.363.393
|
60.072
|
4.465
|
47,6
|
2001/2002
|
1.314.836
|
59.884
|
4476
|
47.6
|
2002/2003
|
1.256.462
|
58.245
|
4486
|
47.7
|
2003/2004
|
1.215.888
|
58.761
|
4487
|
47.7
|
2005/2004
|
1.171.019
|
58342
|
4.494
|
47,7
|
2006/2007
|
1.054.000
|
57739
|
4504
|
47,7
|
2007/2008
|
1.019.421
|
58716
|
4507
|
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الشباب والطفولة بالبلاد
تحظى قطاعات الشباب والطفولة والرياضة منذ تحوّل السابع من نوفمبر 1987 باهتمام
خاص على جميع المستويات. ففي ميدان الشباب أعلن الرئيس زين العابدين بن علي سنة 1988 "سنة الحوار مع الشباب" وقد توجت بدفعة من الإجراءات لفائدة هذه الشريحة بلغت 60 إجراء.
ثم كان البرنامج الوطني للحوار مع الشباب من أجل استغلال أفضل للفضاءات والتجهيزات الشبابية والثقافية والرياضية، الذي انتظم في مطلع سنة 1995 وامتد على مدى أربعة أشهر وشمل أكثر من 33 ألف شاب وفتاة وتوّج بندوة وطنية كانت مناسبة لتقديم مقترحات بناءة.
ثم جاء قرار رئيس الدولة بتشريك الشباب في الاستشارة الوطنية حول تونس القرن الحادي والعشرين من خلال لقاءات جهوية توجت بلقاء وطني شكّل فرصة سانحة لشباب تونس للتقدم بآرائه ومقترحاته حول آفاق التنمية في النصف الأول من هذا القرن.
كما دأبت تونس منذ التحول على رصد مشاغل الشباب وطموحاته وتشريكه في الحياة العامة وفي رسم مستقبله عبر منتديات الحوار والاستشارات المتتالية التي تخصصها له في مختلف المناسبات.
وبمناسبة الذكرى العشرين للتحول، قرر الرئيس زين العابدين بن علي أن تكون 2008 سنة الحوار مع الشباب من كل الفئات ومن كل الحساسيات للمساهمة في صياغة ميثاق شبابي حول الثوابت والخيارات الكبرى.
وقد توج هذا الحوار يوم 07 نوفمبر 2008 بإشراف الرئيس بن علي على موكب تم أثنائه توقيع نخبة من الشباب على "ميثاق الشباب التونسي".
ودعا الرئيس زين العابدين بن علي في افتتاح المؤتمر الدولي حول "قضايا الشباب في العالي الإسلامي" المنعقد بتونس في 24 نوفمبر 2008 المجموعة الدولية إلى وضع سنة 2010 تحت شعار "السنة الدولية للشباب" يعقد خلالها مؤتمر عالمي للشباب برعاية الأمم المتحدة.
- النزول بالسن القانونية للمشاركة في الانتخابات إلى 18 سنة.
ويعتبر الاحتفال السنوي بعيد الشباب (21 مارس من كل سنة) مناسبة تتخذ فيها دفعة جديدة من الإجراءات كدعم لما هو موجود، فقناة 21 التلفزية المخصصة للشباب وإذاعة الشباب والشباك الموحّد لإعلام الشباب هي عينات من هذه الإجراءات لفائدة الشباب.
معطيات حول الخطة الوطنية في قطاع الشباب
شهد قطاع الشباب عديد التحوّلات الجذرية الهادفة إلى تأهيله حتى يواكب ما تعرفه الحياة الشبابية من تنوّع وتطوّر مطرّد للحاجيات الأساسية للناشئة.
وفي هذا المجال أقرّ الرئيس زين العابدين بن علي يوم 20 مارس 2001 خطة وطنية لتأهيل مؤسسات الشباب تضمّنت مراجعة جذرية لوظائفها التنشيطية وتعصيرا لبنيتها الأساسية بما ييسر انخراطها في مجتمع المعرفة.
كما أذن رئيس الدولة يوم 7 نوفمبر 2002 بإعداد خطة وطنية للترفيه مكنت مراحلها الأولى من مضاعفة عدد المستفيدين من الترفيه الشبابي 7 مرات ليفوق المليون شاب في الأنشطة الصيفيّة فحسب.
وشملت الخطة توسيع نطاق الفئات المستهدفة والفضاءات مع إيلاء أهمية خاصّة للفئات محدودة الدخل وللأحياء ذات الكثافة السكانية العالية، وتمتين الشراكة مع المجتمع المدني عبر عقود برامج تطوّر عددها من 27 سنة 2003 إلى 39 سنة 2004.
كما شملت أيضا بذل حوافز خاصة لتشجيع الاستثمار في الترفيه الشبابي.
وفي الإطار نفسه حظيت سياحة الشباب بخطة وطنية لتأهيل مراكز الإقامة والتخييم والاصطياف سنة 2004.
مراكز الاقامة والتخييم والاصطياف لصالح الشباب
دور الشباب 293
دور الشباب المتنقلة 34
حافلات الاعلامية المتنقلة 02
مراكز التخيم والاصطياف 24
مراكز الاقامة 28
فضاعات الاعلامية والانترنات 84
'تونس' دولة عربية تقع في شمال أفريقيا. الاسم الرسمي لها
الجمهورية التونسية. يحدها من الشمال والشرق البحر الأبيض المتوسط، ومن الجنوب الشرقي ليبيا، ومن الغرب الجزائر. عاصمتها مدينة تونس. تبلغ مساحة الجمهورية التونسية 163,610 كم2. تمتد الصحراء على 22 % من الأراضي التونسية بينما تغطي باقي المساحة تربة خصبة محاذية للبحر . لعبت تونس أدوارا هامة في التاريخ القديم منذ عهد الفينيقيين و اسلافهم القرطاجيين في قرطاج ثم ما عرف باسم مقاطعة أفريقيا إبان الحكم الروماني لها إثر حروب بين قرطاج و روما لا تزال إلى الآن أحد أهم حروب العهد القديم كما كانت تسمى مطمور روما لما كانت توفره من منتجات فلاحية. فتحها المسلمون في القرن السابع الميلادي وأسسوا فيها مدينة القيروان سنة 50 هـ لتكون اول مدينة عربية في شمال أفريقيا.
تلقب تونس بالخضراء لما تقدمه للزائر من طبيعة خلابة ساحرة تتمثل في غابات الزان و الفرنان في الشمال و غابات الزيتون في الوسط (تملك تونس 65 مليون شجرة زيتونة و هي بذلك أكبر غابة زيتون في العالم) و واحات النخيل في الجنوب اضافة لوجود مساحات خضراء عديدة داخل المدن التونسية...
أشهر مدنها: تونس، صفاقس، سوسة، باجة،
بحث منجز من قبل التلميذ محمد علي بن ابراهيم
LA REVOLUTION TU NISIENNE EN 2012